Tour de Corse du Kallisté
Accueil Le kayak Livre de bord Galeries photos Matériels Documents Livre d'or

Un livre de bord pour ne pas oublier


La mémoire a la faculté d’enregistrer nos actions dans le temps, mais le temps, lui, a la faculté de l’oubli.

Pour remédier à ce problème, j’avais emporté trois cahiers d’écolier qui me servirent de livres de bord dans lesquels je notais, tous les jours, les évènements de la journée. Tous les jours aussi (enfin, lorsque mon smartphone captait une connexion Internet) j’enrichissais mon blog d’une description de l’étape et d’une photo à l’intention de mes amis qui pouvaient me suivre au jour le jour et m’encourageaient de leurs commentaires.

Outre le fait d’être une bonne occupation, ce blog permettait de donner de mes nouvelles, rassurant mes amis qui pouvaient suivre ma progression sur une carte, ou les inquiétants quand, faute de connexion, je restais trois jours sans pouvoir l’enrichir.

C’est donc le contenu de ce livre de bord que je vous dévoile ici et vous invite à refaire le voyage avec moi.


Question de sens

Sens horaire ou anti-horaire ? Voilà bien la question que tout kayakiste désirant faire le tour de Corse, se pose bien un jour (avant le départ si possible). Les avis divergent sur ce sujet, certains préférant le sens horaire, d’autres le sens anti-horaire. En fait c’est surtout la météo au moment du voyage qui déterminera si notre choix aura été le bon. Les années se suivent mais les saisons sont changeantes et parfois capricieuses… question de chance.

Pour ma part j’avais choisi le sens anti-horaire, pensant avoir la faveur des courants et des vents.

J’avais établi mon road book et numéroté mes cartes en fonction.

Quelques jours avant le départ, l’ami de chez qui je devais m’élancer pour ma longue route, me conseilla le sens horaire. Cruel dilemme ! Il pêchait souvent en bateau et connaissait mieux la mer que moi. Je lui fis donc confiance et adoptais sa proposition.

Va pour le sens horaire : j’utiliserai mes cartes et road book en partant de la fin.

Était-ce les caprices d’Eole ou de Poséidon ? Je n’allais pas tarder à regretter ce choix, car dans la presque totalité du parcours, j’ai eu les vents et les courants contre moi.

Certains diront : c’est la faute à pas de chance !

Haut de page Suivant