Tour de Corse du Kallisté
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Jour 11 : vendredi 26/07/2013

Cap de Feno - Capuneru (12,500 km)

Levé à 5 heures 45 après une bonne nuit tranquille (pas de moustiques).
Je sors mon réchaud pour me préparer un petit déjeuner. Quel calme ! Je me crois au bout du monde. Personne en mer, personne sur terre sur des kilomètres. Robinson Crusoé sors de ce corps ! Je me promène un peu dans le maquis, allant jusqu’au pied du phare.

Départ à 8 heures 15. La mer s’est calmée et j’arrive à Tonnara (5 km) à 9 h 15 .
Je m’installe à la terrasse du restaurant de la plage et commande une menthe à l’eau et un café. Je mets à jour mon blog mais n’y joindrai pas de photo à cause d’ une mauvaise connexion Internet. La plage de sable fin est très fréquentée et le soleil cogne. Je déjeunerai ici ce midi : pièce de bœuf, pommes de terre au four et tiramisu. Le personnel est très agréable et serviable et m’offrira volontiers 6 litres de réserve d’eau pour mon voyage. Je recharge les batteries de la mini caméra et du smartphone avant de repartir à 15 heures 30.

Je coupe le golfe de Ventilegne directement, de Tonnara à la plage de Giardinelli.  J’ai très chaud durant cette traversée et c’est avec un plaisir non dissimulé qu’arrivé à destination je me plonge dans la mer pour un bain rafraîchissant. C‘est une jolie petite plage de sable, assez fréquentée tout de même. Un homme m’aborde et me demande si je n’étais pas à la crique Fazziolu hier. Effectivement il m‘y avait vu. Il faut dire que je ne passe pas inaperçu avec mon kayak lourdement chargé. Pour lui les vacances sont finies. Il repart demain sur le Continent, pour le 92.

Je m‘attaque ensuite à la traversée de la baie de Figari pour reprendre un bain dans la petite plage de Caldarello, près de la tour éponyme. Il y a beaucoup de monde ici aussi et les enfants chahutent et s‘en donnent à coeur joie.

En repartant à bord du Kallisté, j’entends derrière moi une voix de fillette « Monsieur, je veux partir avec vous ». Voix à laquelle une autre tout aussi jeune répond « trop tard, il est parti ». Je n’ai pas eu l’occasion de me retourner pour donner un visage à cette voix encourageante car il me fallait éviter les baigneurs devant moi. Toutefois le cœur y était et je l’en remercie.

Je me sens en pleine forme. La mer est belle et le Kallisté fend les flots avec entrain. Je m’arrête plus loin, à Capuneru, peu avant l’anse de Chevanu, dans une petite plage déserte, non loin d’une habitation. Il est déjà 19 heures.

20 h 17,  j‘allume la VHF pour tenter de capter quelque chose. Silence total sur les ondes, zut ! j’ai raté la météo.

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