Tour de Corse du Kallisté
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Jour 39 : vendredi 23/08/2013

Santa Severa - Miomo (19,100 km)

Levé à 6 heures 15 :
Le sommeil a été difficile à trouver cette nuit. Sans doute le sentiment d’être proche de l’arrivée en est-il la cause ?
Le bar du port étant heureusement ouvert, j’y prends un petit déjeuner pour me remettre en forme. La mer est belle et sans vent. Le soleil se lève doucement à l’horizon.
8 heures :
Mes affaires bien rangées dans le kayak, je procède à la mise à l’eau. Aujourd’hui est un grand jour car je sais que, outre le journaliste, des amis m’attendent à Pietracorbara, et ce moment de partage me fera le plus grand bien.
Je ne suis pas pressé, j’ai tout le temps de longer calmement la côte pour admirer le paysage et découvrir ce que habituellement je ne vois pas de la route.
Je passe la belle Tour de l’Osse et poursuis vers la Punta a i Ghiunchi. A présent, plus d’ obstacle jusqu’à mon point de rendez-vous et la pagaie devient douce. Du large je devine bientôt la Marine de Pietracorbara, je m’en approche.

9 heures 10 : Pietracorbara.
J’accoste la grand plage de sable en son milieu . Il y a déjà pas mal de baigneurs dont certains me regardent arriver avec curiosité. L’arrivée ne pose aucun problème et se fait en douceur. Je tire le Kallisté au sec et vais prendre un bain de mer. L’eau est chaude et finit par me détendre et me rafraîchir car le soleil tape fort. Je me dirige ensuite vers la paillote toute proche me désaltérer d’une menthe à l’eau bien fraîche et en profite pour donner mon smartphone à charger.
Il ne me reste plus qu’à attendre la venue de mes amis… et du journaliste. En attendant je consulte mes cartes d’étapes pour estimer ce qu’il me reste à faire.

Mes amis arrivent enfin : Jean-Maire et Janine, Melissa (leur fille) et Brigitte (une amie à elle). Peu après c’est la surprise de la venue d’autres amis que je n’attendais pas (mon blog les a informé sur mon lieu de rendez-vous) : Jacques (mon attaché de Presse " ! " auquel je dois ma rencontre avec le journaliste), Mimi et son frère Jean-Claude.
Le journaliste de "Corse Matin" apparaît peu après à son tour. Les présentations faites, nous nous installons autour de la table sur la terrasse de la paillote et l’interview commence.
Il note sur son carnet mes réponses à ses questions et j’essaie d’être le plus clair possible quand au but de mon projet.
Une autre venue à laquelle je ne m’attendais pas se présente à son tour : les photographes de "Corse Matin".
L’interview terminé, c’est parti pour la séance photos sur la plage, près du Kallisté . L’article paraîtra demain et annoncera mon arrivée à la Maraninca, prévue entre 15 et 17 heures.

Tout ce petit monde repart bientôt tour à tour, sauf Jean-Marie et sa petite famille avec lesquels je déjeune à la paillote.
Le repas se passe dans une ambiance chaude et optimiste sur le bon déroulement de ma "longue route".

13 heures 30 :
La mer est belle, pratiquement d’huile. C’est le moment de repartir.
Je navigue dans la bande des 300 mètres pour apprécier le paysage rocheux qui défile. Arrivé à la Pointe de Sisco, me sentant en pleine forme, je décide de ne pas m’arrêter à la plage comme je l’avais envisagé et continue en coupant la Marine de Sisco. Du haut de la falaise bordant la route, je m’entends appelé. C’est Jean-Marie et sa troupe qui me font des signes (de passagers) auxquels je réponds. Ils sont loin et doivent me voir tout petit dans cette étendue de mer. Au large, un Ferry se dirige vers Marseille.
Passant le Capo Sagro, j’aperçois Bastia au bout de mon horizon. A la pointe suivante, c’est la Tour d’Erbalunga qui apparaît et derrière elle se dessine au loin le clocher de l’église de Lavasina.

15 heures 10 : Erbalunga.
J’accoste dans la rampe de mise à l’eau du minuscule port après avoir dû jouer avec quelques vagues qui en gardaient l’entrée. Le Kallisté au sec et à l’abri, je vais me désaltérer à la terrasse d’un bar du port.

17 heures :
Dernière mise à l’eau du jour pour rejoindre mon lieu de bivouac. Je continue de longer la côte tranquillement, c’est presque des vacances et j’en profite au maximum.

17 heures 40 (?) : Miomo.
L’heure d’accostage est approximative car dès mon arrivée, un homme est venu à ma rencontre et m’a entrepris dans une discussion sur mon Tour de Corse. Elle a duré assez longtemps pour que j’ai des doutes sur l’heure exacte d’arrivée.
C’est une plage de galets un peu bordée d’algues au pied de sa Tour Génoise.
Vers 19 heures 30, des amis (Serge et Marguerite) passent me prendre en voiture. Je laisse, un peu à contre-cœur, le Kallisté tout seul sur la plage devenue déserte. Nous partons pour Sisco, chez Jean-Marie et Janine, pour dîner dans leur "bergerie du haut". Les retrouvailles son joyeuses et bien arrosées avant d’attaquer le repas : gambas grillées au barbecue et l’excellente soupe de poissons de Janine. En dessert, un savoureux gâteau glacé, avant d’attaquer les digestifs (la bonne ambiance en demandera plusieurs).
Mais tout a une fin et il faut songer à repartir. Je retrouve le Kallisté vers 22 heures 30, un peu ensommeillé par tout ce que j’ai bu. J’installe mon bivouac près du Kallisté à la lueur de ma lampe frontale, tant bien que mal, et me couche sans plus attendre. Je ne tarderai pas à trouver le repos d’un sommeil mérité.

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