Tour de Corse du Kallisté
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Jour 2 : mercredi 17/07/2013

Taverna - Bravone (17,300 km)

Levé à 5 h 30.
La nuit n’a pas été bien reposante mais il me tarde de quitter cet endroit. Je prends un petit déjeuner (lait concentré sucré + poudre de chocolat + 1 biscotte). Je range tout et je pars.

Passé Port Taverna je découvre qu’il y avait une plage bien plus grande et accueillante juste après le port. Je ne suis pas fier de mon bivouac, mais hier soir le mal aux fesses et l’incertitude ne m’ont pas donné le choix.

Beau temps, belle mer, pas de vent, aucun bateau en vue. A la marine de Prunete je fais une tentative de mise de la voile. Peine perdue, ça ne donne rien, pas assez de vent. Je repars donc à la force des bras. Je ne tarde pas à ressentir de la fatigue due à la mauvaise nuit passée. Mais il faut continuer en se disant que ça ira mieux demain.

Je fais un arrêt plage de Pisonaccia (déserte) de 12 h à 15 h 30. Le soleil tape fort et j’essai de me faire un abri à l’aide d’une bâche et de roseaux. Pas facile : ma bâche est trop légère et la moindre brise de vent l’envole. Et puis ce mal aux fesses qui semble s’être attaché à moi. J’ai remarqué que je le ressentais au bout de 1 h 30 de pagaie. Passé 2 h il devenait insupportable et m’obligeait à chercher un point d’ arrêt.

J’approche des centres de vacances naturistes de Tropica, Corsicana et Bagherra. Ces centres sont contigus et longent la plage.
Je connais bien les lieux pour y être venu il y à plus de vingt ans, mais aujourd’hui tout me semble différent.

J’ai trop mal aux fesses pour continuer en kayak et je décide donc de continuer à pieds, dans l’eau, en tirant le kayak. J’aborde donc à Tropica et longe les trois centres ainsi, tranquillement, en profitant pour me relaxer. La plage semble plus étroite que dans mon souvenir et la mer moins propre. Il y a de petits morceaux de sacs plastique qui flottent ça et là, sans doute venus d’Italie par les courants.
Je croise aussi la route de quelques petites méduses qui heureusement ne me piqueront pas.

A Bagherra il y avait une paillote en bois en bord de plage et j’envisageais de m’y arrêter pour me restaurer. Hélas, arrivé à l’endroit dit, la paillote en bois n’est plus. Remplacée par une en dur qui ne me tente guère. Je passe mon chemin et peu après, la plage est coupée par une avancée rocheuse. Impossible de continuer à pieds. J’embarque donc pour poursuivre ma route.

Plus loin, une autre plage de sable (déserte) me fait de l’œil. Mais son accès de sable est trop haut et je risque de prendre de l’eau si je m’y risque.

Note : Sur la côte Est de la Corse les plages ne manquent pas. Elles sont presque continues de Bastia à Solenzara.

C’est donc sans regret que je poursuis ma route, d’autant que le mal aux fesses semble passé.

A l’intérieur des terres j’entends l’orage gronder et je reçois quelques gouttes de pluie en mer. Je fais cap sur le camping de Bravone sous une pluie fine. Les rouleaux de mer rendent l’accostage délicat. Le kayak embarque beaucoup d’eau et je le viderai une fois sur le sable.

Inutile de continuer pour aujourd’hui. Je décharge mes sacs, monte la tente, une douche, une pizza, 1 litre d’eau d’ Orezza et dodo. J’espère dormir cette nuit.

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