Tour de Corse du Kallisté
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Jour 25 : vendredi 9/08/2013

Girolata (0 km)

Levé à 6 heures 15.

Les coqs chantent au levé du jour et les vaches se promènent librement dans le camping d’où elles sont chassées régulièrement par le personnel du resto. Mais elles reviennent tout aussi régulièrement plus tard, attirées par la bonne herbe du camping. Outre le côté pittoresque de ce défilé, il faut faire attention où l’on met les pieds car les bouses de ces demoiselles sont nombreuses.

Je me dirige vers les douches du camping. Dans les cabines de douches la lumière ne s’allume pas, Je n’y vois rien, impossible de se doucher. Renseignements pris, cela est dû à l’orage d’hier soir. Je me rase quand même près du lavabo extérieur. Mon T-shirt que l’eau de mer a rendu raide comme la justice a besoin d’un coup de jeune. Je le mets à tremper dans ma bassine pliable avec de l’eau (douce) et un peu de lessive.

Au restaurant "La Cabane du Berger" impossible aussi d’avoir un petit déjeuner. Pas de courant. Le patron informe ses employés que le service du déjeuner est supprimé car le courant ne sera pas rétabli avant 14 heures (funeste suite de l’orage).

Je passe à l’épicerie de la plage : pas de pain ni de viennoiseries. Je me rabats sur un cake aux fruits et rejoins ma tente, sors mon petit réchaud et me prépare un petit déjeuner personnel.

Le temps se découvre un peu mais la mer est houleuse et le vent ne passe pas inaperçu. Au large, le bulletin météo de la capitainerie annonce des creux de 1,5 m à 2 m. Il est clair que dans ces conditions il n’y aura pas d’étape du jour. Il va falloir occuper la journée.

Je m’aperçois que j’ai perdu l’antenne de ma radio solaire, sans doute hier sur la plage de Tuara.

Pour l’heure, je pars en visite du village de Girolata et grimpe au plus haut pour avoir une vue sur le Golfe. J’y découvre, au milieu d’un terrain découvert, une Aghja (prononcer adia : espace circulaire bordé de pierres où l’on battait le blé ).

De là on découvre tout le Golfe, et au fond, le Capu Rossu .

La mer, quasi déserte de tout bateaux, a l’aspect des mauvais jours.

Midi arrive. Au restaurant le courant est revenu depuis 11 heures 30, mais selon les directives du matin il n’y aura pas de service.
J’achète donc une baguette de pain à l’épicerie et en ferai mon repas avec du saucisson Corse, du chocolat et des cacahuètes.

Le soleil se montre par intermittence et il y a toujours un peu de vent. Au centre du port, pourtant à l’abri, la houle est visible. Les bungalows du camping se vident et leurs occupants s’équipent de grosses chaussures de marche pour poursuivre leur parcours terrestre. Ils seront vite remplacés au camping par de nouveaux arrivants.

Pour se convaincre du mauvais état de la mer il suffit de regarder le ponton où accostent les bateaux de promenades. Habituellement c’est un ballet incessant d’arrivées et de départs. Aujourd’hui il n’en est venu qu’un : le grand catamaran.

Je rends visite au Kallisté, posé sur la plage de gravillons rose. Le ciel dégagé de ses gros nuages, affiche ça et là, quelques petits cumulus qui ne gênent en rien l’apparition du soleil. Beau temps pour la randonnée terrestre, mais il n’en est pas de même pour la navigation.

Vers 16 heures, un timide petit bateau amène quelques touristes qui se dispersent aussitôt dans les terrasses des restaurants et dans le village.

Mon smartphone ne capte pas le réseau Internet. A 18 h 40, j’envoi un SMS à mon frère (Paul) pour qu’il consulte la météo de ma région sur le Net, pour les journées de samedi et dimanche. Il me rappelle plus tard et confirme que samedi sera une journée de forts vents avec une houle aux creux de 1 m à 2,50 m. Dimanche sera sans doute plus calme.

Le soir je dîne à la "Cabane du Berger", en tête à tête avec une entrecôte grillée / frites (19 €).

Je regagne ensuite ma tente pour une seconde nuit.

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